5 choses importantes à connaître sur l’endométriose
L’endométriose est mystérieuse, cette maladie qui touche de nombreuses femmes. Depuis quelque temps, elle est présente dans notre société et dans les médias. Très douloureuse, mal comprise pour certaines personnes, découvrez-en cinq points tout ce qu’il faut savoir sur cette maladie qui fait peur aux femmes.
Qu’est-ce que c’est l’endométriose ?
L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire, chronique qui touche toutes les jeunes femmes et femmes en âge de procréer. Cette maladie complexe se définit lorsque la muqueuse utérine (l’endomètre) se développe hors de l’utérus. Lorsqu’une femme est en période d’ovulation, la muqueuse utérine s’épaissit pour permettre la fixation d’un ovule à féconder. Par la suite, s’il n’y a pas eu de fécondation, les menstruations (les règles) apparaissent. L’endomètre qui migre hors de l’utérus va se fixer sur les parties et organes qui l’entourent. C’est ce qui va provoquer une inflammation, voire des lésions sur les zones touchées. Le taux hormonal et les cycles menstruels jouent sur la fragilité de ces blessures, qui évoluent et saignent avec le temps.
Quels sont les symptômes de cette maladie chronique ?
Les symptômes de l’endométriose sont nombreux, variables en fonction de certains individus, de la puberté à la ménopause. Ces désagréments peuvent être plus au moins douloureux avec le temps, selon certaines femmes. Ces syndromes peuvent affecter la vie quotidienne des personnes atteintes ou aux contraires se manifester très lentement. Voici une liste qui représente les observations les plus courantes de ces troubles :
- Des douleurs chroniques lors des menstruations (dysménorrhée) ;
- des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie) ;
- douleurs lors des mictions urinaires (dysurie) ;
- la présence de sang dans les urines (hématurie) ;
- des douleurs lors de la défécation (dyschésie) ;
- des douleurs abdos, pelviennes, ombilicales ;
- une fatigue chronique ;
- des troubles intestinaux ;
- des douleurs lombaires ;
- des difficultés à tomber enceinte ;
- l’infertilité ;
- etc.
Comment peut-on diagnostiquer l’endométriose ?
Pour diagnostiquer l’endométriose, plusieurs examens sont réalisés. Dans un premier temps, une consultation chez un gynécologue, une sage-femme ou un médecin généraliste permet d’écouter, d’interroger et d’observer les symptômes auprès de la patiente. Le professionnel médical prescrit par la suite une échographie, cette investigation pelvienne par voie endovaginale permet de visualiser les éventuelles lésions de l’endométriose dans l’appareil génital. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est également recommandée pour repérer les lésions et voir s’il y a une présence ou non de kystes sur les organes. Selon les localisations de l’endométriose, certains examens s’ajoutent comme l’écho-endoscopie rectale pratiquée par un gastro-entérologue ou une échographie rénale. Dans certains cas, la nécessité du toucher vaginal et/ou rectal est préconisée pour évaluer les dommages causés par la maladie.
Quelles sont les différentes méthodes pour la soigner ?
Actuellement, il n’existe pas de traitement pouvant éradiquer l’endométriose. Toutefois, certains remèdes peuvent diminuer ces effets et améliorer la qualité de vie de certaines femmes. Voici, les différentes pratiques pour soulager et soigner la maladie. Ces mentions sont classées selon les degrés de l’endométriose :
- La prise d’un traitement hormonal (la pilule) continu permettant de bloquer la venue des règles ;
- La prise d’antalgique non stéroïdien comme l’ibuprofène qui permet de soulager les douleurs ;
- Le traitement chirurgical est quant à lui programmé lorsqu’il y a présence de kystes ou lésions provoqués par la pathologie ;
Pour les cas très avancés de la maladie, l’intervention d’un chirurgien spécialisé dans l’endométriose peut être nécessaire pour procéder à l’ablation (retrait) de l’utérus ou des ovaires.
Comment vivre avec l’endométriose ?
Grâce aux traitements et à un suivi régulier, l’endométriose peut être supportable. Bien sûr, tout dépend de certaines femmes et du stade de la maladie. Certaines médecines douces peuvent parfois aider les patientes à accepter la maladie et à mieux vivre avec, comme la naturopathie. Également, l’état psychologique est à prendre en compte, les symptômes, la fatigue chronique et l’incompréhension de l’entourage sur les faits de la maladie. Ça peut engendrer un repli sur soi, voire une dépression. Il est donc essentiel de s’entourer de personnes bienveillantes, à l’écoute et présentes lors des moments difficiles. L’intervention d’un psychologue peut être recommandée pour certaines femmes. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un professionnel près de chez vous.
L’endométriose est complexe et peut-être une source d’angoisse. Grâce aux progrès de la médecine et de l’évolution de la technologie, il est possible d’améliorer la prise en charge, et l’accompagnement des malades. Chaque femme est différente et vie plus au moins bien avec cette pathologie tout le long de sa vie. Désormais, avec ces 5 faits à savoir sur l’endométriose, vous pouvez mieux comprendre ces femmes et leurs quotidiens avec cette maladie. Vous êtes soucieux de la santé et du bien-être en général et vous voulez soutenir votre entourage dans le besoin, découvrez cet article sur la santé mentale | Les 5 recommandations pour la préserver. Vous pensez que ce contenu peut aider des personnes, n’hésitez pas à le partager !